vendredi 20 novembre 2020

La Photo du Mois



Le Club Taurin Lou Ferri 

est ce mois-ci centenaire !


Fondé le 5 novembre 1920, 
il est le doyen des associations culturelles du village, détenteur historique du flambeau des traditions taurines transmises depuis quatre générations de saint-césairois.  

Son ancienneté le place en seconde position des cinq plus vieux  clubs taurins de la ville, fondateurs au printemps 1952 de la Féria de Nîmes.

Victime comme toutes les activités associatives de la situation sanitaire actuelle, l'anniversaire qu'espéraient fêter les aficionados fidèles à la pérennité du club a dû être repoussé à des jours meilleurs ...

Image: reproduction du tableau en hommage au Ferri (le fer du gardian en occitan), élément de la fresque murale originale sur Saint-Césaire, œuvre du peintre Henri Royère, au mur intérieur de la salle municipale Jean Bonfils qui fut l'un des présidents du club taurin. 


 

vendredi 18 septembre 2020

La photo du mois

 

 Oliviers sauvegardés.

Ces oliviers avaient été plantés lors du passage à l'an 2000
sur le versant est de la colline du moulin à vent,
à l'initiative de l'association du patrimoine et de la municipalité,
avec le concours des écoliers de Saint-Césaire.
Geste symbolique envers les jeunes générations...
20 ans plus tard,
la parcelle de leur plantation aux abords du sommet de colline
 est livrée aux assauts dévastateurs des pelles mécaniques
et autres engins destructeurs qui vont à jamais défigurer le lieu
et anéantir tout espoir de préservation.
Lamentable décision urbanistique...
Ces oliviers, une quinzaine d'entre eux, ont été transplantés
à l'ouest de la colline, sur le terre-plein en surplomb
du petit four à chaux restauré au pied de la falaise.
 
Espérons que ces jeunes déracinés y trouveront un nouvel élan !
 
 
 

 

mardi 25 août 2020

 

Les arènes éphémères dites 

 "le plan de charrettes"

étaient installées sur le vaste champ aujourd'hui terrain de foot,
le temps de la fête votive qui se déroulait une fois l'an autour du 15 août pour une durée de 8 jours.
C'était un espace clos plus ou moins rond,
monté avec du matériel hétéroclite (planches, bidons, tôles...)
servant à boucher les "trous" entre les charrettes accolées, afin de constituer les "gradins" destinés aux spectateurs.
Les aficionados du club taurin Lou Ferri et la jeunesse du village
fournissaient la main d'oeuvre, les nombreux paysans saint-césairois prêtaient le matériel et en particulier les lourds tombereaux. 

Comme en témoigne cette photo des "années cinquante", c'était le plein assuré pour les courses de taureaux camarguais, qui réunissaient quasiment toute la population. 
Spectacles gratuits, ambiance familiale et conviviale étaient au programme quotidien de la fête !... 

jeudi 23 juillet 2020

La gare de Saint-Césaire, 150 ans d'apogée et de décadence.




C'est vers 1870 qu'a été construit le bâtiment
de la gare du chemin de fer à Saint-Césaire :
la ligne de Nîmes à Montpellier a été ouverte
en 1845, et après le "faubourg nîmois",
elle desservait les villages de Milhaud, Bernis,
Uchaud, Vergèze, Gallargues, et franchissait
le Vidourle pour atteindre Lunel... et l'Hérault.
L'essor du rail fut une extraordinaire révolution
industrielle synonyme de progrès dans tous les
domaines de la vie économique et sociale.
La "destinée ferroviaire" de Saint-Césaire due
à sa position géographique à l'ouest de Nîmes
s'est imposée dans les années 1860-1880 en tant
que "carrefour stratégique d'embranchement"
vers la mer et les Cévennes :
direction St Césaire à Aigues-Mortes en 1875
(jonction Le Grau-du-Roi plus tard en 1909),
et direction St Césaire à Sommières en 1882
(ligne Sommières-Le Vigan ouverte en 1874).
 
La gare de Saint-Césaire connaitra une grande
activité durant 1 siècle, avant d'être victime de
"la nouvelle évolution économique et sociale"
ayant débuté à partir de 1970.
 
 





dimanche 28 juin 2020

2020 : 1 siècle de mairie-annexe à Saint-Césaire


De 1909 à 1912 ,
les habitants de Saint-Césaire
avaient entrepris des démarches 
pour donner au village
le statut de commune.
Tentative avortée. 
Afin de montrer sa volonté de
prendre en compte les doléances 
de la petite population du hameau,
le conseil municipal de Nîmes 
attribua à Saint-Césaire un
conseiller municipal à partir de 1912.
Au lendemain
de la première guerre mondiale,
le conseil municipal décida
de doter le village d'une mairie-annexe
 pour permettre au conseiller
d'y recevoir ses concitoyens saint-césairois.
C'est à partir de 1920
que fut installé un bureau municipal
 annexe de l'hôtel de ville,
au premier étage de cette maison rue du temple, 
une ancienne ferme de 1745.
 


mercredi 6 mai 2020

La photo du mois


 
Cette année 2020 est celle du centenaire
du monument aux morts,
inauguré en novembre 1920.
Il est l'œuvre du sculpteur Louis Patriarche,
qui vécut à Saint-Césaire et y mourut en 1955
(voir photo du mois - novembre 2018).
 
Cette année marque également
 le 75ème anniversaire
de fin de la deuxième guerre mondiale,
dont l'armistice fut signée le 7 mai 1945.
En cette période de confinement, 
la commémoration ne pourra se dérouler
selon le cérémonial habituel.
Cependant, dans le cadre  de la promenade
d'une heure par jour qui nous est autorisée,
je vous invite à passer par le square André Gaujoux, jardin public de la rue De Masquard,  
afin de vous recueillir au pied du monument,
et d'y déposer une simple fleur en guise
de reconnaissance à celles et ceux
qui ne doivent pas être oubliés
pour le sacrifice de leur vie.
 
En ces temps où l'on parle de héros,
afin que ce jour ne se passe pas
dans l'indifférence...
 
Francis Brun
président de l'association du patrimoine
 de Saint-Césaire
 
 
 



samedi 4 avril 2020

Arbre remarquable




Le retour du printemps :
la nature nous offre son message d'espoir
en cette période d'inquiétude générale
et de constat de la vulnérabilité humaine ... ,
avec ce somptueux micocoulier d'un bel âge
qui a retrouvé sa superbe coiffe verte
 éclatante au soleil,
pour nous  annoncer les jours meilleurs à venir.
 

Communément appelé "micocoulier", cet arbre mythique et très présent dans notre espace naturel ( notamment à Nîmes où il est l’arbre le plus implanté dans le paysage) est aussi connu en Provence et en Languedoc sous le nom de "fanabréguier".

Son fruit, minuscule baie de couleur noire, la micocoule, vient du grec mikro-koukouli qui signifie "petite boule".

Le micocoulier était vénéré par les tribus gauloises du sud qui lui vouaient un culte particulier, et qui lui attribuaient de multiples vertus magiques, revigorantes et fertilisantes.



 



samedi 14 mars 2020

Communiqué du Bureau


Respect des obligations sanitaires
annoncées jeudi 12 mars à 20h00 :


L’assemblée générale et l’apéritif
 
prévus ce samedi 14 mars à 17h00
Salle Jean Bonfils
Rue De Masquard à St Césaire
 
sont reportés à une date ultérieure.

 


 

jeudi 27 février 2020

Colline de Saint-Césaire : la vieille tour du moulin conservera son point culminant


Ce lundi 24 février à 11h00, sur le site de la colline du Moulin à vent, étaient réunis pour une ultime rencontre autour de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Thierry Wacrenier, Directeur du Crous, les élus concernés, le service d’urbanisme, les représentants du comité de quartier, de l’association du patrimoine, des riverains, et des habitants du quartier à l’initiative d’une pétition forte de 500 signatures.
Par la voix de leurs porte-parole, les saints-césairois avaient sollicité cette réunion afin de développer leurs arguments, étayés cette fois-ci in situ, quant à leur opposition au projet de construction d’une future résidence universitaire, tel que présenté et contesté jusqu’alors.
Premier point d’achoppement, la parcelle de terrain communal attribuée au Crous, pour laquelle il était demandé un décalage vers le bas du versant de la colline : impossible pour la Ville de redéfinir les limites de la parcelle constructible, sous peine de remettre en cause les résultats du concours d’architecte, de reprendre tout à zéro, et de repousser d’un an le projet. Le premier coup de pioche est donc confirmé pour le début de l’été prochain, les constructions devant s’intégrer dans les limites précises de celles définies.
Á noter que la parcelle de terrain en cause a été choisie par le service d’urbanisme pour suivre le souhait du Crous « de construire les bâtiments au plus près du restaurant universitaire déjà présent ».
En contrepartie, le maire s’est engagé à faire classer dans le PLU la zone naturelle qui va subsister au bas du versant Est, au même titre que le sommet et le versant Ouest de la colline. Dont acte.
Deuxième point d’achoppement, la hauteur des bâtiments de l’ensemble architectural (voir ci-dessous publications du 8 janvier 2020) : sensibles sur ce point aux arguments avancés lors de précédentes interventions, les responsables du Crous ont fait « remodeler  par les architectes » l’impact visuel des bâtiments, pour une « meilleure intégration dans l’environnement ».
C’est ainsi que le bâtiment qui doit être érigé au point le plus haut sera décalé de quelques mètres, qu’il sera abaissé de deux étages, soit limité à 5 niveaux au lieu de sept à l’origine, et que les deux autres bâtiments seront aussi amputés d’un étage chacun, soit limités à 5 et 4 niveaux respectivement.
En outre, la zone d’accès au restaurant universitaire sera laissée à la libre disposition des promeneurs, des emplacements y seront aménagés pour le stationnement, sans porter atteinte à la butte d’accès au sommet.
Seule satisfaction : la sauvegarde du point culminant en faveur de l'ancien moulin, comme symbole de la résistance des vieilles pierres face au béton envahisseur. 
Autant d’avancées considérées comme positives par les porteurs des doléances des saint-césairois, qui sont cependant descendus de leur colline avec en bouche un goût amer de frustration.

La photo du mois


Document :

photo satellite de l'ensemble de la colline

du moulin à vent.

La zone grise jouxtant le resto U' (bâtiment au toit rond) délimite la parcelle de terrain communal attribuée au Crous pour y construire une nouvelle résidence universitaire de 380 logements (3 immeubles de 4 et 5 niveaux) au plus près du sommet de la colline.
On voit bien l'erreur de positionnement commise alors que ce projet aurait pu s'inscrire dans la partie basse du terrain disponible, de superficie largement équivalente, comme le demandaient l'association du patrimoine, le comité de quartier, les riverains et les habitants du quartier.  



mercredi 8 janvier 2020

Feuille d'infos N° 41 - Décembre 2019



" ... Conforter l'identité villageoise,
renforcer le rôle de lieu de vie des "noyaux villageois" de la ville,
doit passer notamment par un respect des préconisations ... "
(Orientations d'Aménagement et de Programmation
du Plan Local d'Urbanisation - Ville de Nîmes - 2018)

 
 

 Tour de pierre contre Tour de béton …

Très mauvaise nouvelle en cette fin d’année pour notre patrimoine ancestral : d’ici 3 ans la tour de l’ancien moulin sur son piédestal collinaire ne sera plus… à la hauteur.
Elle était notre phare, notre repère, le toit de notre petit monde local, notre vigie en quelque sorte veillant sur le site à quelques quatre-vingts mètres d’altitude : en 2022,  son statut de point culminant naturel lui sera volé par un intrus sorti de terre à ses pieds, un immeuble d’habitations dont la toiture de béton plafonnera au-delà de cette cote. Comment en est-on arrivé là ?...
Première erreur d’appréciation : l’emplacement du terrain offert au Crous de Montpellier pour la future construction d’une cité universitaire (voir n° 36 et 37 d’avril et août 2018).
Certes, nous avions bien admis que le choix de cette zone était inévitable : déjà installés sur le lieu ou à proximité,  le resto U, l’IUT, les lycées Darboux et Jules Raimu, la Fac de médecine, plus la nouvelle ligne du tram’bus bientôt en fonction pour la desserte du CHU et de ces établissements.
Ce qui était contestable, et nous l’avons contesté, c’est le choix de la parcelle haute dans l’espace disponible pour le projet architectural : nous avions cru comprendre que les futurs bâtiments seraient élevés au bas du terrain pour mieux s’intégrer dans la zone naturelle environnante.
Deuxième erreur d’appréciation : les inquiétudes formulées (limites d’implantation de la zone constructible, y compris les parkings ; caractéristiques du bâtiment, les dimensions, hauteur notamment ; accès par voies publiques existantes ou création de nouvelles voies ; maintien du stationnement actuel pour les promeneurs ; dispositions à prendre pour le respect et la préservation de l’environnement existant…) n’ont pas été suivies d’étude contradictoire sur le terrain.
Constat : double erreur d’appréciation, sans concertation avec les personnes à même d’apporter un éclairage sérieux, une vision juste sur la meilleure utilisation de l’espace.
Qui donc connait le mieux cette zone que ceux qui en sont proches, qui sont sur leur lieu de vie, que ceux qui sont des usagers réguliers voire quotidiens de ce domaine public ?...
Résultat : trois immeubles vont s’élever au plus près du restaurant universitaire, dont le plus haut (de 7 niveaux soit environ 24 m. de hauteur !) en bordure même de la rue Jules Raimu, au point le plus élevé de celle-ci (!!).
Sans ajouter les conséquences des dommages collatéraux…  
C’est navrant, c’est rageant, c’est désolant, de ne pas être entendu pour que les meilleures conditions d’adhésion à un projet aussi important pour l’avenir soient remplies.
Alors que l’on nous parle des vertus d’un conseil citoyen !...
 
Notre réaction
La presse locale, dans les colonnes du quotidien Midi Libre  notamment, s’en est fait l’écho à plusieurs reprises : déception d’abord mêlée de stupeur lors de la  présentation d’une maquette de la future construction qui nous a été faite le 21 novembre ; colère ensuite partagée avec nos amis saint-césairois, riverains en tête, adhérents de l’association et responsables du comité de quartier : lire ci-après la synthèse des premières réactions exprimées à ce sujet et transmises aux entités concernées.
Que le sommet de la colline du moulin à vent devienne le marchepied d’un immeuble imposant ses six étages sur la pinède est une annonce intolérable pour les saint-césairois. Quelle qu’en soit la destination, y compris sociale, il y avait mieux à faire sur le versant Est du site pour intégrer de façon "plus discrète" la résidence  universitaire en cause.







 
 

 
Extraits des courriers adressés en commun
au nom de leurs adhérents et des saint-césairois,  
par l’association du patrimoine,
le comité de quartier de St Césaire-Mas Roman,
et des riverains de la colline du moulin à vent.
 

Courrier1                                                                                                             Á Monsieur le Maire de Nîmes,

 
… / … nous voulons vous exprimer notre sentiment d’avoir été trompés par le Crous, lequel a réussi, en fait, à obtenir gratuitement, de notre commune, un terrain extraordinaire, historique, irremplaçable.
Nous ne doutons pas que le conseil municipal lui-même a été abusé, et qu'il n’aurait jamais accepté d’offrir ce terrain si précieux et si rare s’il avait connu la déplorable réalité, irresponsable, du projet architectural …
Le 12 juin 2018, en réponse aux inquiétudes exprimées dans un courrier adressé par l’association du patrimoine le 27 avril précédent, vous  faisiez part de votre volonté « de veiller à ce que l’opération soit de qualité et bien étudiée dans toutes ces composantes afin de préserver le site et la qualité de vie des habitants ».
Permettez-nous en outre, Monsieur le Maire, de citer les quelques extraits suivants du document "Orientations d’Aménagements et de Programmation" de la révision du PLU adoptée par la municipalité en 2018, extraits relatifs aux "deux noyaux villageois" de Courbessac et Saint-Césaire : 
« Préserver les formes urbaines compactes (petits immeubles… hauteurs limitées…), préserver les bâtiments et les éléments de petit patrimoine historiques et ruraux, aménager les espaces publics avec le souci de la mise en valeur des éléments patrimoniaux existants (préservation et valorisation dans le cadre d’aménagements urbains notamment),  renforcement de l’armature paysagère et écologique de la trame du grand Ouest ».
Or, il apparait … qu’aucune de ces recommandations n’a été prise en compte par le Crous et que le respect attendu de la préservation du site n’a pas été suivi d’effet.
Le début des travaux étant annoncé pour l’été prochain, nous avons l’honneur, Monsieur le Maire, de solliciter votre intervention auprès des responsables du Crous afin que soit réalisée une nouvelle étude d’intégration de ce projet dans l’espace dédié,  respectant, autant dans la lettre que dans l’esprit, les assurances qui avaient été données (bâtiment esthétique, peu visible, avec un accès  par le bas de la colline, valorisation du site).
C’est notre sens de la collectivité, que vous représentez, qui nous a poussés à accepter, pour le bien commun, d’offrir, sous conditions, une grande partie de cet écrin précieux, au CROUS.
Celui-ci s’était engagé sur les aspects esthétiques et environnementaux, et c’est sur cet engagement que la commune, c’est-à-dire les contribuables, c’est-à-dire nous-mêmes en partie, a accepté d’offrir (pour 1€ symbolique) ce très vaste terrain sur cette magnifique colline, chargée d’histoire, refuge d’une faune et d’une flore remarquables, et si chère aux habitants de Saint-Césaire qui, petits et grands, viennent depuis de nombreuses générations s’y promener. … / …

 

Courrier 2  
                                                                               
Á Monsieur le Directeur du CROUS Montpellier
(Centre Régional Œuvres Universitaires et Scolaires)
 
… / …
votre prédécesseur M. Philippe Prost avait assuré à l’association du patrimoine « être conscient que ce site est  remarquable.
Nous souhaitons préserver au maximum celui-ci (écrivait-il) par une bonne intégration de cette nouvelle résidence  dans la colline de St Césaire.
Et c’est un des paramètres qui sera intégré fortement… ».
 

Qu’en est-il aujourd’hui ?...
 
-          Bien intégré l’ensemble immobilier dans le site ?...  sachant que la concentration des trois bâtiments, peu imaginatifs, au plus près du restaurant universitaire, va anéantir à jamais la beauté naturelle du lieu, l’atmosphère paisible jusqu’alors préservée, qui faisait le charme de la promenade aux portes du village…
-          Bien étudiée l’élévation des bâtiments ?... sachant que le plus imposant, sept niveaux d’élévation (env. 26 m !), doit être construit au point le plus haut de la rue Jules Raimu, qu’il va supprimer le parking à disposition des promeneurs et des étudiants (ceux venant au restaurant universitaire qui déjà l’occupent en totalité, et doivent se garer aussi dans les rues adjacentes). Il écrasera de plus le sommet de la petite colline, éclipsera par son volume la tour de l’ancien moulin et sa magnifique pinède environnante, défigurera le paysage par surplomb de la falaise ouest et les rues du village d’où seront visibles les étages supérieurs…
-          Bien étudiée la qualité de vie des habitants ?... sachant que les seules voies d’accès à la cité seront la rue Jules Raimu et le chemin du moulin à vent, que les occupants (environ 400) des 320 logements vont transformer l’espace restant de la colline en leur jardin particulier, que les nuisances de circulation vont très lourdement impacter la qualité de vie, de ce quartier…
-          Alors qu’un accès par la partie basse de ce terrain était prévu sur plan, ce qui semblait logique puisque donnant directement sur un grand axe, nous apprenons que le CROUS a finalement décidé de ne pas réaliser cet accès, et que les riverains du sommet de Saint-Césaire devront subir le passage de plusieurs centaines de véhicules supplémentaires par jour sur des voies qui n’ont pas été prévues pour cela…
Nous vous faisons donc part de notre grande colère et du refus très ferme de permettre la réalisation en l’état de ce projet retenu par votre commission d’appel d’offres … / …  

 

 

 

La photo du mois


C'est ici,
au point le plus haut de la rue Jules Raimu,
à une cinquantaine de mètres du moulin à vent,
que va être construit le plus élevé (7 niveaux)
des 3 bâtiments de la future cité universitaire
où seront logées 400 personnes !...
Bien choisi, bien pensé, bien intégré
dans le site naturel si précieux de notre colline
le futur ensemble architectural du CROUS ???...