Ce lundi 24 février à 11h00,
sur le site de la colline du Moulin à vent, étaient réunis pour une ultime
rencontre autour de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Thierry Wacrenier,
Directeur du Crous, les élus concernés, le service d’urbanisme, les
représentants du comité de quartier, de l’association du patrimoine, des
riverains, et des habitants du quartier à l’initiative d’une pétition forte de
500 signatures.
Par la voix de leurs
porte-parole, les saints-césairois avaient sollicité cette réunion afin de
développer leurs arguments, étayés cette fois-ci in situ, quant à leur opposition au projet de construction d’une
future résidence universitaire, tel que présenté et contesté jusqu’alors. Premier point d’achoppement, la parcelle de terrain communal attribuée au Crous, pour laquelle il était demandé un décalage vers le bas du versant de la colline : impossible pour la Ville de redéfinir les limites de la parcelle constructible, sous peine de remettre en cause les résultats du concours d’architecte, de reprendre tout à zéro, et de repousser d’un an le projet. Le premier coup de pioche est donc confirmé pour le début de l’été prochain, les constructions devant s’intégrer dans les limites précises de celles définies.
Á noter que la parcelle de terrain en cause a été choisie par le service d’urbanisme pour suivre le souhait du Crous « de construire les bâtiments au plus près du restaurant universitaire déjà présent ».
En contrepartie, le maire s’est engagé à faire classer dans le PLU la zone naturelle qui va subsister au bas du versant Est, au même titre que le sommet et le versant Ouest de la colline. Dont acte.
Deuxième point d’achoppement, la hauteur des bâtiments de l’ensemble architectural (voir ci-dessous publications du 8 janvier 2020) : sensibles sur ce point aux arguments avancés lors de précédentes interventions, les responsables du Crous ont fait « remodeler par les architectes » l’impact visuel des bâtiments, pour une « meilleure intégration dans l’environnement ».
C’est ainsi que le bâtiment qui doit être érigé au point le plus haut sera décalé de quelques mètres, qu’il sera abaissé de deux étages, soit limité à 5 niveaux au lieu de sept à l’origine, et que les deux autres bâtiments seront aussi amputés d’un étage chacun, soit limités à 5 et 4 niveaux respectivement.
En outre, la zone d’accès au restaurant universitaire sera laissée à la libre disposition des promeneurs, des emplacements y seront aménagés pour le stationnement, sans porter atteinte à la butte d’accès au sommet.
Seule satisfaction : la sauvegarde du point culminant en faveur de l'ancien moulin, comme symbole de la résistance des vieilles pierres face au béton envahisseur.
Autant d’avancées considérées comme positives par les porteurs des doléances des saint-césairois, qui sont cependant descendus de leur colline avec en bouche un goût amer de frustration.
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