jeudi 7 novembre 2013

La photo du mois

La commémoration du 11 novembre sera marquée cette année par la célébration du 100e anniversaire du déclenchement de la guerre 14-18. 

C'est en 1920 qu'a été érigé le monument aux morts à la mémoire des saint-césairois tombés au combat : ce monument était implanté en face du bureau de tabacs, au coin du café de la gare et de la route de Sommières (aujourd'hui baptisée avenue Georges Dayan). 

En 1981, il a été transféré à son emplacement actuel situé à l'entrée du jardin public de la rue de Mascard. A la suite d'actes stupides d'irrespect, sa protection par une grille métallique élevée s'est avérée nécessaire.


Place du Griffe : patrimoine public piétonnier à préserver

Au mois de juin dernier, à la suite d’une information communiquée en Conseil de quartier Nîmes-Ouest, l’association du patrimoine et le comité de quartier de St Césaire-Mas Roman ont adressé au maire de Nîmes un courrier cosigné par les deux présidents, afin d’exprimer
« leur désaccord relatif aux modifications envisagées touchant à l’espace piétonnier de la place du griffe ».
 Ces modifications concerneraient l’aménagement de quatre ou cinq places supplémentaires de stationnement sur une partie pavée, et l’attention du maire a été appelée sur les arguments suivants :
 - que nous nous étions félicités de voir aboutir enfin le vieux projet de rénovation de cette place, dont la réfection à l’ancienne avait recueilli l’adhésion des parties intéressées ;
 - que cette rénovation totale, réalisée en 2007, avait fait l’objet de réunions et discussions préalables auxquelles l’association et le comité avaient été associés. Et bien que certains des aménagements se rapportant notamment aux places de stationnement n’avaient pas vraiment répondus à nos attentes, un consensus raisonnable avait été néanmoins accepté pour tenir compte en particulier des exigences de la proximité des commerces ;
 - que l’intégrité actuelle de l’espace piétonnier se trouverait grignoté;
 - que quatre emplacements supplémentaires de stationnement ne vont pas améliorer, encore moins résoudre, les difficultés d’encombrement inhérentes à la configuration du quartier ;
 - que ce serait au contraire faire place à quatre véhicules supplémentaires en longue durée de stationnement, alors que la solution la plus efficace serait d’imposer une rotation obligatoire ;
 - que la logique voudrait que le stationnement temporaire limité sur la place du griffe soit revu et mieux réglementé dans les tranches horaires d’ouverture des commerces.
 - que donner plus d’espace au stationnement des véhicules irait à l’encontre de la volonté affichée d’affirmer encore mieux le caractère convivial que nous souhaitons pour cette place.
 Suite à ce courrier, nous avons pris acte de la réponse de Monsieur Tibérino, adjoint au maire à Saint-Césaire et président du Conseil de quartier de Nîmes-Ouest, par laquelle il nous a informés
 « de la suspension, pour l’instant, des aménagements envisagés et d’une réflexion en cours à ce sujet ».
 L’association du patrimoine et le comité de quartier tiendront informés leurs adhérents et les habitants des décisions qui seront prises sur ce dossier par les services techniques de la ville et la municipalité.


La zone pavée - après les barrières, au premier plan -
retenue pour le projet de création de places de stationnement


lundi 7 octobre 2013

La photo ancienne du mois


Il y a un siècle, une importante distillerie 
était installée à Saint-Césaire, à l'emplacement actuel de la Résidence des Ecoles, 
rue De Mascard. 

Les barriques emplies d'alcools et de liqueurs élaborés dans les chais étaient expédiées par chemin de fer dans toute la France.



lundi 16 septembre 2013

De Mascard : l’unique rue personnalisée du vieux village

Les rues de Saint-Césaire - à l’intérieur des limites de ce que fut l’ancien village jusqu’à la fin des années soixante - ont la particularité de dénommer le lieu bien précis qu’elles desservent : rues de l’église, du temple, de l’école, mais aussi chemins du lavoir, du moulin, et encore avenue de la gare, etc. etc… 
Une seule pourtant fait exception, c’est une singularité locale, en étant baptisée d’un nom de personne : il s’agit de la rue de Mascard, qui conduit de la place des écoles à l’intersection avec la rue Jules Raimu (à noter que celle-ci fut aménagée sur le lit du cadereau de Valdegour qu’elle recouvre, lequel constituait la "limite Est" du village avant la construction des nouveaux quartiers Clos des Coqs et des Gallines). 
L’odonyme de cette rue de Saint-Césaire est un bel exemple de l’évolution manuscrite affectant un nom de famille au fil du temps, en fonction des fantaisies administratives d’inscription à l’état civil : ainsi la chronologie abrégée des Combet de Mascart, devenu Demasquard, ensuite De Masquard, …et puis enfin de Mascard comme orthographié aujourd’hui. Nombre de saint-césairois ont découvert le nom de cette personnalité du village lorsque fut apposée la plaque de rue à la fin des années soixante, et bien peu connaissent l’existence même de ce monsieur "de Mascard" à la mémoire duquel est dédiée cette rue. Qui était-il donc ? 
Né à Nîmes en août 1819, Louis-Eugène De Masquard habita toute sa vie à Saint-Césaire où était son activité principale, la viticulture (la résidence des "châtelains" Combet de Mascart était située au Château de la Cascade, le vaste parc qui descend de la colline du moulin à vent jusqu’aux abords de l’église). 
Louis-Eugène De Masquard était un personnage de fort caractère, assez atypique dans son milieu d’origine, dont la renommée s’imposa par des écrits sur la sociologie ; il fut entre autres Membre de l’Académie de Nîmes, collabora à plusieurs journaux, en particulier à ceux traitant d’agriculture, et il connut la notoriété dans le domaine de la sériciculture dont il fit sa spécialité, suite à son mariage avec la fille d’un filateur de soie d’Alès : le grave problème de la maladie des vers à soie, sujet sur lequel son érudition s’exprima dans de nombreuses publications, en fit un adversaire acharné de Louis Pasteur, avec qui il polémiqua sans relâche jusqu’à la mort du savant chercheur. 
Sa biographie a retenu de lui qu’il fut un "réformateur rural contestataire, humaniste et républicain, adversaire acharné du capitalisme", qu’il combattit de toutes ses forces en dénonçant «la féodalité financière qui ruine l’agriculture et la France pour s’enrichir». Des propos déjà vieux de 150 ans !... 
Ce haut personnage de la vie saint-césairoise du 19ème siècle est décédé en novembre 1906 : le cimetière dit protestant, route de Rouquairol, abrite le tombeau de la famille De Masquard.

La photo du mois

Vendanges en septembre
fin des années quarante :
une "colle" de saint-césairois
posant pour la postérité
avant le ramassage des raisins
(remarquer sur la droite l'arrière du cheval
déjà attelé, en attente du remplissage
 du tombereau à grande roue appelé pastière).

mercredi 10 juillet 2013

La photo du mois


Quand la place du griffe était transformée en arène ... 
 et que les charrettes servaient de tribunes ! 
Festivités taurines au cœur du village dans les années 1950.


mardi 4 juin 2013

La photo du mois

borne-fontaine modèle Pétavi
visible au cimetière de la route de Rouquayrol :
son mécanisme placé sur le dessus du coffre
est actionné par volant (rotation par manivelle).


borne-fontaine modèle Bayard
installée impasse de la rue Neuve :
son mécanisme placé sur le côté gauche
est actionné par bouton tournant.

Bornes-fontaines publiques : curiosité à sauvegarder.


L’arrivée de "l’eau de la ville" au village de Saint-Césaire à partir de 1904 avait constitué une vraie révolution : rappelons que jusqu’alors les habitants ne disposaient que du seul puits communal sur la place et de quelques puits privés, au nombre d’une douzaine environ.
Les premières fontaines avaient été judicieusement installées au cœur du village, là où la population se trouvait concentrée ; il s’agissait de fontaines en fonte ayant l’aspect d’une borne (de type kilométrique) dont le mécanisme était actionné par un petit levier placé sur le côté : non seulement l’eau devenait ainsi abondante, mais qui plus est à portée de main. 
À la fin des années cinquante, ces bornes - dont quelques-unes dans certains quartiers avaient un mécanisme dit à volant, actionné par la rotation d'une manivelle placée sur le dessus de l'appareil - furent progressivement remplacées par le modèle Bayard, en fonte également et de couleur verte, actionné par un bouton rond placé sur le côté gauche du coffre d’habillage. 
Principe succinct de fonctionnement :
le clapet de fermeture du réseau général est soulevé en tournant le bouton, et la pression dans la canalisation fait monter l’eau jusqu’au robinet d’écoulement (appelé dégorgeoir). Fabriqué par l’entreprise lyonnaise de matériel hydraulique Bayard (dont le mécanisme des fontaines fut breveté en 1901), ce modèle à bouton fut installé au coin des rues du village de Saint-Césaire qui en compta une quinzaine à l’identique, pour une population de moins d’un millier de personnes bénéficiant, grace à cette installation au service de la collectivité, de la proximité de distribution publique (l’équipement individuel en eau potable, dite courante, de la quasi totalité des ménages, se développa ensuite au cours des années soixante et jusqu’aux années quatre-vingts).
Trois exemplaires de ces bornes-fontaines étaient toujours à leur emplacement d’origine voici peu : celle située à l’intersection de la rue de l’Eglise avec le chemin du Grand-champ vient d’être déposée, et il n’en subsiste donc plus que deux. On peut les voir, l'une à la place de la Table Ronde, l'autre à l'impasse de la Rue Neuve, deux anciens quartiers pittoresques du village.
A noter que deux autres exemplaires de même modèle sont en fonction au jardin public mitoyen des rues de Mascard et de la Plaine; mais l'installation de celles-ci au jardin est beaucoup plus récente. 
Un type différent de fontaine à volant - de la fabrique de fonderie-robinetterie Pétavi, dont les ateliers se trouvaient à Uzès - sont également toujours en fonction depuis le début des années 1950 au cimetière de la route de Rouquayrol ; celles-ci au nombre de trois, constituent de véritables pièces de musée. 
Ces bornes-fontaines sont des vestiges "historiques", témoins chargés de symboles qui sont partie intégrante d’un patrimoine caractéristique dont la sauvegarde s’impose à tous : les maintenir à leur emplacement d’origine, veiller à leur préservation en l’état, signaler toute dégradation stupide, relève aussi de la responsabilité de chacun de nous.
Le président de l’association vient d’appeler l’attention de la municipalité afin que les  exemplaires encore en place - les deux Bayard et les trois Pétavi - ne soient pas définitivement éliminés du paysage. Et, en outre, que ces bornes-fontaines soient l'objet de surveillance et d'entretien régulier par les services municipaux concernés, pour que de malheureuses dégradations ne viennent justifier leur enlèvement. 




mercredi 10 avril 2013

La photo du mois



Vue partielle,

du site de la colline du moulin à vent. 

Zone naturelle forestière à préserver.


Feuille d'infos avril 2013


jeudi 7 mars 2013

La photo ancienne du mois

vue générale sur le vieux village

début années 1970,

prise du chemin de Carreau de Lanes


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L'association tiendra son assemblée générale le mercredi 20 mars 2013 à 18h30 à Saint-Césaire, salle municipale de la rue de Mascard.

A l'ordre du jour :

bilans 2012, point sur les dossiers en cours, projets, renouvellement du bureau,   et questions diverses.

Cette assemblée est ouverte à tous les habitants du village qui souhaitent manifester leur intérêt pour la préservation du patrimoine public  et  la protection de l'environnement.

Nota:

les lecteurs de ce site qui souhaiteraient transmettre une question ou faire part d'un message particulier, peuvent l'envoyer à patrimoine-stcesaire@hotmail.fr

 

 

 


jeudi 7 février 2013

La photo ancienne du mois


La ferme Huguet fut lieu secret de réunion
des protestants au milieu du XVIIIe siècle.

Rebaptisée "Le Nid" par son nouveau propriétaire
au début des années 1930,  c'est dans le terrain de
la propriété que fut construite l'école primaire en 1935.

Bien qu'aménagée en plusieurs appartements, 
la grande bâtisse a conservé son aspect d'origine.