lundi 8 septembre 2014

La photo du mois

02 août 1914, la fin d’une illusion : c’est en ce jour de plein été qu’après la mobilisation générale intervenue la veille, français et allemands se sont trouvés face à face aux frontières respectives de chaque pays pour ce qui allait devenir l’affrontement que les manuels d’histoire du 20ème siècle ont baptisé « première guerre mondiale ».
Cinq ans plus tôt à Saint-Césaire, au printemps 1909, un conflit d’une autre nature, celui-ci sans haine et sans armes, avait vu le jour dans le petit village campagnard.
Essentiellement agricole, surtout viticole à cette époque, le hameau n’a jamais été indépendant : c’est la municipalité de Nîmes qui dispose de la gestion administrative et économique locale. Sous l’impulsion de quelques saint-césairois, jeunes agriculteurs notamment, la population est invitée à se mobiliser afin que le village soit érigé en commune : à cet effet, pour soutenir et financer la démarche, sont émis des bons de souscription valant 5 francs (environ 19 € d’aujourd’hui, environ 100 F en 2001, le rapport au Smic étant sensiblement équivalent en 1 siècle).
Mais le maire et les élus de la ville n’y sont pas favorables, l’initiative est contestée, le dossier compliqué à constituer, la procédure longue à franchir les étapes, si bien que les bonnes volontés s’essoufflent ; pour calmer les esprits, le conseil municipal élu en 1912 offre à un saint-césairois le premier poste d’adjoint au maire délégué spécial à St Césaire.
Toutefois le projet de "commune libre" n’est pas pour autant abandonné.


 
Les espoirs seront anéantis par les ravages de la guerre : comme toutes les communes françaises, le petit hameau est lourdement frappé, 25 jeunes hommes parmi les nombreux envoyés au front vont laisser leurs noms gravés sur le monument aux morts.
Après l’armistice de novembre 1918, une annexe officielle de la mairie de Nîmes sera ouverte à Saint-Césaire en 1919, et sera définitivement enterrée l’idée pour le village d’un statut de commune à part entière.

dimanche 7 septembre 2014

Feuille d'infos - août 2014


Saint-Césaire - La draille médiévale rénovée


Le chemin a été réhabilité dans sa partie basse.
Au Moyen Âge, Saint-Césaire était un lieu de passage obligé entre Nîmes 
et la Vaunage.
De cette période subsiste une draille, ou chemin, qui reliait la rue de l’Eglise à la rue du Temple, desservant entre autres le cimetière médiéval. On la retrouve en partie près de la rue du Temple.
L’association du Patrimoine de Saint-Césaire avait demandé la rénovation de ce vestige,  laissé à l’abandon : accordée en conseil des quartiers, cette réhabilitation a eu lieu en juillet.