vendredi 28 décembre 2012
vendredi 7 décembre 2012
La photo ancienne du mois
La rue de l'église au pied de la tour asymétrique
de type traditionnel en Languedoc et Provence,
dont le clocher a été rehaussé en 1848.
Le cliché date du début des années 1940.
de type traditionnel en Languedoc et Provence,
dont le clocher a été rehaussé en 1848.
Le cliché date du début des années 1940.
mercredi 5 décembre 2012
Lumière sur un centenaire
1912-2012 : voilà un siècle que la "fée électricité" s’est penchée sur Saint-Césaire pour que ses nuits soient moins obscures …
C’est en effet en 1912, par décision de la municipalité, que fut installé l’éclairage public au coin des rues du village. Il va sans dire que cette révolution technologique, encore à ses balbutiements, fut ici reçue comme un évènement. Et ce le fut d’autant plus que Nîmes même, à cette époque, continuait à allumer ses becs de gaz et ses lanternes :
le réseau public électrique n’y sera installé qu’à partir de 1928 !...
Quant à Courbessac, l’autre hameau rattaché à la ville, la fée ne s’était penchée sur son cas qu’en 1926...
Alors pourquoi Saint-Césaire, petit village, fut-il choisi ?...
Comme laboratoire expérimental, sachant les craintes qu’inspiraient alors l’utilisation de cette énergie nouvelle ?...
Mieux vaut prendre cette interrogation pour boutade.
Une autre raison, plus convaincante, peut être avancée.
En 1909, les habitants de Saint-Césaire avaient affiché quelques velléités à vouloir ériger le village en commune : une initiative de consultation publique avait vu le jour, laquelle ne fut pas vue d’un bon œil par les édiles nîmois. Conséquence de cette fronde, a-t-on voulu calmer les "banlieusards" en leur offrant la primauté de l’équipement public électrique, pour leur prouver ainsi que le petit hameau ne pouvait se passer des largesses de la ville-mère ?...
Ceci expliquant peut-être cela, c’est également en 1912 que le conseil municipal décida de désigner un adjoint au maire spécial au hameau : Monsieur Louis Thomas a laissé son nom dans l’histoire locale comme étant le premier des "maires de Saint-Césaire", et quelques années plus tard, en 1919, sera ouverte une mairie-annexe.
Les générations d’après-guerre 1945 ont peine à imaginer aujourd’hui que leurs parents et grands-parents ont pu vivre sans le "courant électrique", à la lumière de bougies, de lampes à huile ou à pétrole, de réverbères au gaz.
Que l’on me permette donc, pour eux, de livrer ici un petit abrégé d’histoire :
l’éclairage du domaine public dans les agglomérations fut dès l’origine justifié par "la lutte contre l’insécurité par la lumière".
Dès le moyen-âge, cette insécurité est la préoccupation essentielle des habitants dès la tombée de la nuit (ce n’est donc pas un phénomène récent de société !).
Du XIIe au XVIe siècle, toutes les tentatives de sécurisation des rues la nuit par rondes de police ou par installations de chandelles – avec le concours des riverains eux-mêmes – furent vouées à l’échec.
Il faudra attendre le règne de Louis XIV, soit le XVIIe siècle, pour que soit réalisé le premier véritable éclairage public dans les rues de Paris et du royaume par la suite : il s’agissait de lanternes à bougies suspendues à des cordes tendues d’une façade de maison à l’autre.
Le XVIIIe siècle est marqué par l’apparition et le développement de la lanterne à huile à réverbères. Amélioration notable : celle-ci pouvait être accrochée à une potence.
C’est au XIXe siècle qu’est mis au point le principe d’éclairage par le gaz hydrogène, qui va supplanter la technique précédente et s’intensifier partout en France en s’accompagnant de pose de candélabres.
Toutes les innovations qui vont alors se succéder conduiront les savants physiciens à la découverte du phénomène d’incandescence, et à son expérimentation au cours du dernier quart du XIXe siècle :
l’ère nouvelle de l’ampoule électrique à filament vient de naître.
L’électrification va s’imposer, pour l’éclairage du domaine public d’abord, pour l’essor de l’industrialisation ensuite, puis va se généraliser et atteindre tous les domaines de la société, jusqu’à l’arrivée dans les foyers. Nous sommes alors au milieu du XXe siècle,
et nous sommes tous des contemporains de la magie électrique.
Comme un clin d’œil à ce centenaire, les rues du village ancien bénéficient en cette fin d’année 2012 d’une rénovation de son éclairage public, avec remplacement de lampadaires et l’installation de lanternes plus modernes, plus performantes, et probablement plus économiques : qu’il s’agisse de coïncidence ou de décision opportune, l’initiative municipale nous donne l’occasion de souffler symboliquement les 100 bougies (je ne résiste pas à cette image)
de cet anniversaire passé inaperçu.
Tout en regrettant cependant qu’à la tombée de la nuit, et malgré toutes les illuminations qui nous entourent, notre préoccupation essentielle reste toujours celle de l’insécurité.
Comme au moyen-âge.
C’est en effet en 1912, par décision de la municipalité, que fut installé l’éclairage public au coin des rues du village. Il va sans dire que cette révolution technologique, encore à ses balbutiements, fut ici reçue comme un évènement. Et ce le fut d’autant plus que Nîmes même, à cette époque, continuait à allumer ses becs de gaz et ses lanternes :
le réseau public électrique n’y sera installé qu’à partir de 1928 !...
Quant à Courbessac, l’autre hameau rattaché à la ville, la fée ne s’était penchée sur son cas qu’en 1926...
Alors pourquoi Saint-Césaire, petit village, fut-il choisi ?...
Comme laboratoire expérimental, sachant les craintes qu’inspiraient alors l’utilisation de cette énergie nouvelle ?...
Mieux vaut prendre cette interrogation pour boutade.
Une autre raison, plus convaincante, peut être avancée.
En 1909, les habitants de Saint-Césaire avaient affiché quelques velléités à vouloir ériger le village en commune : une initiative de consultation publique avait vu le jour, laquelle ne fut pas vue d’un bon œil par les édiles nîmois. Conséquence de cette fronde, a-t-on voulu calmer les "banlieusards" en leur offrant la primauté de l’équipement public électrique, pour leur prouver ainsi que le petit hameau ne pouvait se passer des largesses de la ville-mère ?...
Ceci expliquant peut-être cela, c’est également en 1912 que le conseil municipal décida de désigner un adjoint au maire spécial au hameau : Monsieur Louis Thomas a laissé son nom dans l’histoire locale comme étant le premier des "maires de Saint-Césaire", et quelques années plus tard, en 1919, sera ouverte une mairie-annexe.
Les générations d’après-guerre 1945 ont peine à imaginer aujourd’hui que leurs parents et grands-parents ont pu vivre sans le "courant électrique", à la lumière de bougies, de lampes à huile ou à pétrole, de réverbères au gaz.
Que l’on me permette donc, pour eux, de livrer ici un petit abrégé d’histoire :
l’éclairage du domaine public dans les agglomérations fut dès l’origine justifié par "la lutte contre l’insécurité par la lumière".
Dès le moyen-âge, cette insécurité est la préoccupation essentielle des habitants dès la tombée de la nuit (ce n’est donc pas un phénomène récent de société !).
Du XIIe au XVIe siècle, toutes les tentatives de sécurisation des rues la nuit par rondes de police ou par installations de chandelles – avec le concours des riverains eux-mêmes – furent vouées à l’échec.
Il faudra attendre le règne de Louis XIV, soit le XVIIe siècle, pour que soit réalisé le premier véritable éclairage public dans les rues de Paris et du royaume par la suite : il s’agissait de lanternes à bougies suspendues à des cordes tendues d’une façade de maison à l’autre.
Le XVIIIe siècle est marqué par l’apparition et le développement de la lanterne à huile à réverbères. Amélioration notable : celle-ci pouvait être accrochée à une potence.
C’est au XIXe siècle qu’est mis au point le principe d’éclairage par le gaz hydrogène, qui va supplanter la technique précédente et s’intensifier partout en France en s’accompagnant de pose de candélabres.
Toutes les innovations qui vont alors se succéder conduiront les savants physiciens à la découverte du phénomène d’incandescence, et à son expérimentation au cours du dernier quart du XIXe siècle :
l’ère nouvelle de l’ampoule électrique à filament vient de naître.
L’électrification va s’imposer, pour l’éclairage du domaine public d’abord, pour l’essor de l’industrialisation ensuite, puis va se généraliser et atteindre tous les domaines de la société, jusqu’à l’arrivée dans les foyers. Nous sommes alors au milieu du XXe siècle,
et nous sommes tous des contemporains de la magie électrique.
Comme un clin d’œil à ce centenaire, les rues du village ancien bénéficient en cette fin d’année 2012 d’une rénovation de son éclairage public, avec remplacement de lampadaires et l’installation de lanternes plus modernes, plus performantes, et probablement plus économiques : qu’il s’agisse de coïncidence ou de décision opportune, l’initiative municipale nous donne l’occasion de souffler symboliquement les 100 bougies (je ne résiste pas à cette image)
de cet anniversaire passé inaperçu.
Tout en regrettant cependant qu’à la tombée de la nuit, et malgré toutes les illuminations qui nous entourent, notre préoccupation essentielle reste toujours celle de l’insécurité.
Comme au moyen-âge.
jeudi 8 novembre 2012
La photo ancienne du mois
L'avenue de la gare
au milieu du 20ème siècle :
bien que la photo n'en témoigne pas
malgré la présence d'une deuch',
elle était fréquentée à l'époque
par plus de chevaux de trait
que de chevaux-vapeur.
mardi 6 novembre 2012
Fonds patrimonial
Dans le cadre de ses recherches, l'association souhaiterait constituer un fonds d'archives sur l'histoire et le patrimoine du village ancien de Saint-Césaire.
Il est fait appel au concours de toute personne, adhérente ou non, qui aurait dans quelque tiroir des documents et témoignages de toute nature : cartes postales, photos de quartiers, de paysages, d'école ou de famille, actes écrits de datations de terrains, procès-verbaux d'activité de société artistique, culturelle, sportive, etc... toute pièce d'archives pouvant être répertoriée et consignée , voire publiée avec l'accord de la personne intéressée.
Les coûts de reproduction photographique ou de photocopie seront à la charge de l'association, et le nom du donateur mentionné à la constitution du fonds.
Prendre contact avec le président de l'association du patrimoine dont ci-après les coordonnées :
Francis Brun - Tel. 04 66 23 94 21 - courriel : patrimoine-stcesaire@hotmail.fr
mercredi 10 octobre 2012
La photo ancienne du mois
Après la vendange.
La cave particulière du mas viticole de Saint-Cécile n'existe plus,
mais le lieu est toujours dédié au vin : à l'enseigne des Caves 41,
les bouteilles millésimées de crus AOC ont remplacé les tonneaux.
L'esprit du vin y demeure à nouveau aujourd'hui.
vendredi 28 septembre 2012
Journées nationales du patrimoine
"Les patrimoines cachés", tel était le thème des journées 2012.
Occasion pour l'association de présenter - samedi 15 septembre - une communication publique sur le puits Font-Césarine, patrimoine caché s'il en est puisque recouvert en sous-sol de la place du Griffe : histoire et caractéristiques techniques ont constitué l'essentiel des propos à charge du président de l'association F. Brun, suivis par un groupe de 25 personnes qui avaient répondu à l'invitation. Pas de visite possible, mais croquis et photos du bâti "caché" à l'appui.
Sous les pavés...
le puits Font-Césarine
(voir dossier juin 2007)
mercredi 12 septembre 2012
La photo ancienne du mois
Vendanges d'antan :
au premier plan, une "coupeuse" de raisins
vidant le contenu de son seau.
Noter la taille de la lourde cornue !... que va charger
sur ses épaules le "porteur", au second plan à droite,
coiffé de son paillasson de transport.
Image typique de vendangeurs tels ceux qui peuplaient
la plaine de Saint-Césaire chaque année en septembre,
jusqu'aux années 1960.
lundi 30 juillet 2012
samedi 7 juillet 2012
La photo ancienne du mois
L'ancêtre hippomobile du tram'bus
à l'intersection de l'entrée principale du village
avec la route de Sommières
(aujourd'hui avenue Georges Dayan).
Vers fin du 19ème siècle,
notez que l'alignement des jeunes platanes
était une invitation menant au chemin de fer.
à l'intersection de l'entrée principale du village
avec la route de Sommières
(aujourd'hui avenue Georges Dayan).
Vers fin du 19ème siècle,
notez que l'alignement des jeunes platanes
était une invitation menant au chemin de fer.
jeudi 5 juillet 2012
Inaugurations et anniversaire
Le petit four à chaux restauré
inauguré le lundi 25 juin
inauguré le lundi 25 juin
Satisfaction pour l'aboutissement du projet
et remerciements à la municipalité
exprimés par le président de l'association.
Dévoilement du panneau explicatif
par M. Jean-Paul Fournier
sénateur-maire de Nîmes.
sénateur-maire de Nîmes.
Inauguration à l'ancien lavoir public
le samedi 30 juin
du premier panneau signalétique
"circuit historique du patrimoine"
le samedi 30 juin
du premier panneau signalétique
"circuit historique du patrimoine"
Dévoilement de la plaque
par M. Richard Tibérino,
adjoint au maire de Nîmes
délégué à Saint-Césaire.
L'ancien lavoir public sauvegardé,
s'est vu apposé la première plaque.
Cérémonie d'anniversaire
des 20 ans de l'association
sous le couvert du lavoir,
le samedi 30 juin.
allocution par le président Francis Brun
jeudi 7 juin 2012
La photo ancienne du mois
Cliché pris du sud-ouest
pour carte postale de 1925 :
on peut constater le regroupement des maisons
autour de l'église et du temple.
Sur la gauche, apparait bien la falaise blanche de calcaire,
avec à ses pieds le petit four à chaux artisanal,
et plus bas dans l'axe le bâtiment du lavoir public.
On voit que la campagne environnante
arrivait aux portes même du village.
lundi 7 mai 2012
jeudi 3 mai 2012
mercredi 28 mars 2012
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
L'association tiendra son assemblée générale le
mercredi 4 avril à partir de 18h30,
dans la salle municipale de la rue de Mascard
à Saint-Césaire.
à Saint-Césaire.
A l'ordre du jour :
- bilans de l'association, dossiers en cours, projets,
- renouvellement du bureau et questions diverses.
L'assemblée est ouverte à tous les habitants du village qui souhaitent manifester leur intérêt pour la préservation du petit patrimoine de proximité et pour la protection de l'environnement.
En particulier, les nouveaux résidents pourront être informés des réalisations d’ores et déjà abouties et des objectifs envisagés.
Le bureau de l'association compte sur le soutien d'un grand nombre de participants pour mener à bien les initiatives en cours, et poursuivre son action en faveur de la mémoire collective.
mercredi 7 mars 2012
La photo ancienne du mois
Cliché du choeur roman surranné
tel qu'en témoigne cette carte postale
d'environ 1 siècle :
soumise voici une quarantaine d'années
à un dépouillement plus en rapport
avec ses caractéristiques d'origine,
l'intérieur de l'église aujourd'hui
en pleine rénovation
va offrir à la vue du visiteur,
comme à celle du paroissien,
la belle sobriété de ses lignes
et la mise en valeur de ses sculptures
sur chapiteaux et consoles.
vendredi 2 mars 2012
Petite histoire du mot "griffe"
La place de Saint-Césaire, la place du... griffe, abrite sous ses platanes une fontaine ornementale constituée d'un bassin octogonal -"en pierre d'espeil"- et d'un appareil d'alimentation d'eau en bronze - type "montier en der".
Précisions pour les plus curieux : la carrière d'Espeil est située sur le sommet du Grand Luberon, à Buoux dans le Vaucluse (mi-chemin entre Apt et Lourmarin) ; il s'agit d'une roche calcaire demi-dur, de finition sablé.
Montier-en-Der est une commune de Haute-Marne, proche de Saint-Dizier, qui a donné son nom aux produits d'art en bronze sortis de ses ateliers de métallurgie.
Pourquoi donc appelle-t-on cette fontaine un griffe ?...
Le mot a fait son apparition à partir du moyen-âge, et il a été popularisé notamment par la langue d'oc pour désigner alors une fontaine publique. Il faut donc chercher la relation entre les deux - pierre et bronze - dans les domaines de l'architecture et de la sculpture.
Ce sont les croisés qui, au retour d'Egypte au début du XIIe siècle, ramènent à Pise la fameuse statue en bronze du Grifone qui y est exposée : animal fabuleux présent dans la mythologie du monde islamique et du Moyen-Orient, sorte de quadrupède à corps de chien, gueule en bec d'oiseau, et grandes ailes (sens étymologique gryphus - grifone - griffon).
Le grifone de Pise
Les artistes et artisans bâtisseurs de fontaines se sont alors inspirés de cette représentation fantastique d'animal imaginaire, et l'art de faire des griffons par analogie à la célèbre statue s'est répandu dans l'Europe entière. L'installation des bassins-abreuvoirs coiffés de cet ornement rivalisant d'originalité entre les créateurs s'est ensuite développée, au point que chaque village a voulu suivre la mode du griffon monumental édifié sur la place centrale, ou encore du griffon plus modeste placé à l'intersection de rues. L'appellation "fontaine du griffon" est entrée dans le langage courant, puis a été naturellement accourcie dans le parler populaire en "griffon" (on dit aussi grifol, grifou, griffoul, griffout, en certains coins du Languedoc notamment)... et le terme francisé en "griffe" est donc devenu synonyme de "fontaine publique".
Exemples de griffons fantastiques
grifol de Toulouse
griffein de Vienne
Le style artistique des griffons (en fait partie en bronze ou marbre avec vasques montée sur le bassin d'eau) s'est épuré au fil du temps, les créations d'animaux fantastiques ont été délaissées pour évoluer vers des figures plus réalistes de têtes de femmes, de fruits, de poissons, etc, ou tout simplement de formes stylisées et volumes cylindriques.
Mais le terme de griffe s'est transmis de génération en génération, notamment rurales, pour désigner l'ensemble de la fontaine - bassin et vasques.
fontaine "montier en der n°8"
Saint-Césaire
Le griffe actuel installé en 1997 sur la place... du griffe, a remplacé l'ancien datant de 1904, beaucoup plus imposant, qui avait donné son nom de griffe... à la place. Érigé au moment de l'arrivée d'eau publique, il fut rasé dans les années 1960 pour laisser plus d'espace de manœuvre au bus de la ville desservant Saint-Césaire.
Depuis 1997, à la demande de l'association du patrimoine et avec le concours de la municipalité d'alors, l'actuel griffe, qui n'a plus de fonction publique, est là pour symboliser la référence vitale à l'eau et matérialiser la source d'origine du village, toujours pérenne à quelques pas en sous-sol de la place.
Depuis 1997, à la demande de l'association du patrimoine et avec le concours de la municipalité d'alors, l'actuel griffe, qui n'a plus de fonction publique, est là pour symboliser la référence vitale à l'eau et matérialiser la source d'origine du village, toujours pérenne à quelques pas en sous-sol de la place.
le griffe de Saint-Césaire
sur son bassin en "pierre d'Espeil"
à proximité de la source Font-Césarine
mardi 7 février 2012
La photo ancienne du mois
Le café de la gare avant la guerre 14/18.
A gauche, passage entre la gare et le café, du chemin de liaison
permettant de joindre la route de Montpellier (ex-N113)
à la route de Sommières (carrefour avenue Georges Dayan).
lundi 6 février 2012
SOS pour un patrimoine artistique ...
L'église de Saint-Césaire est dépositaire depuis des lustres d'une oeuvre picturale plus ou moins ignorée car peu accessible à l'oeil, accrochée au-dessus de la tribune.
A l'occasion des importants travaux de rénovation intérieure qui viennent de débuter, la toile et son lourd cadre ont été déposés, peut-être pour bien longtemps : en effet, une restauration nécessaire du tableau s'impose avant de retrouver dans l'église une place mieux adaptée à sa mise en valeur.
Mais les frais de restauration estimés, qui s'élèvent à 3000 euros, n'ont pu prendre ligne dans le budget général des travaux décidés, sachant que ceux-ci ne sont financés que par la souscription publique ouverte à cet effet par les responsables du conseil de paroisse.
Cette huile sur toile, du fait de ses caractéristiques et de sa symbolique, mériterait pourtant une attention particulière pour ne pas finir aux oubliettes, roulée dans quelque coin sombre.
Il s'agit d'une réalisation assez imposante - 2m60 / 2m10 - datée de 1835, à l'apogée du courant d'expression romantique dont elle est particulièrement représentative, dédiée à l'évêque Césaire.
Elle est signée par le peintre Jacques Monteil, natif de Saint-Ambroix en 1800, élève de Anne-Louis Girodet, l'un des maitres de la période néoclassique de l'art pictural évoluant vers le romantisme.
A noter que le musée de peinture Albert André de Bagnols-sur-Cèze possède d'autres oeuvres de Jacques Monteil.
L'association du patrimoine, attentive à la sauvegarde publique y compris artistique (ce tableau, partie intégrante de l'édifice, est possession des biens municipaux) espère sensibiliser les institutions de la culture sur le bien-fondé de la restauration de cette oeuvre peinte, de l'intérêt qu'elle représente pour le patrimoine, et se propose d'entreprendre les démarches visant à obtenir l'aide financière recherchée.
Dans le même esprit, est lancée une initiative d'appel au mécénat afin de conduire le projet à son terme.
Toute personne susceptible de fournir des informations se rapportant au peintre Jacques Monteil est priée de contacter l'association par messagerie à l'adresse : patrimoine-stcesaire@hotmail.fr
mardi 10 janvier 2012
La photo ancienne du mois
Porche médiéval, seul témoin encore visible
ayant franchi le temps sans trop de dommages :
comme de nos jours, il était la porte principale
d'accès au "château", ou "prieuré fortifié",
abritant à l'intérieur des murs d'enceinte
les premières maisons à l'origine du village.
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