Henri Royère, aujourd'hui décédé
- qui exerçait le métier de décorateur de théâtre -
était reconnu sur la place nîmoise et dans la région
comme très bon peintre paysagiste, mais aussi comme visionnaire,
auteur sur les murs de certains cafés de fresques futuristes
traduisant une vision d'avenir quelque peu inquiétante.
L'homme, écologiste pourrait-on dire aujourd'hui, était en effet soucieux quant à la nature et à l'être humain, et vivait modestement sans chercher à monnayer son art.
La fresque de la salle municipale va être effacée.
Cependant, 4 des 7 tableaux, épargnés,
ne vont pas disparaitre définitivement :
couverts seulement par une paroi intérieure d'isolation,
ils pourraient revenir au grand jour lors d'une future rénovation,
à la grande surprise des découvreurs de l'une des générations suivantes...
Et peut-être alors la fresque oubliée d' Henri Royère
suscitera un fort intérêt de curiosité et une belle renommée posthume à l'artiste peintre ... du XXe siècle !
L'artiste peintre Henri Royère avait réalisé sur les murs de la salle municipale Rue de Masquard, une fresque en 7 tableaux dédiée au village de Saint-Césaire, où il résidait dans les années 1990
(moulin, lavoir, place avec son griffe, scènes de garrigue dont celle-ci avec sa capitelle et une représentation personnelle de la "table de pierre" en guise de clin d'œil au quartier d'origine).
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