Camille Bouquet Siviragol, 80 ans,
adhérente à l'association du patrimoine de Saint-Césaire
« Saint-Césaire est ma vie pour y être née, place de la Table de
pierre, m’y être mariée avec Jean-Claude que j’ai connu à l’école primaire et y
vivre.
adhérente à l'association du patrimoine de Saint-Césaire
Les soirs d’été les gens blaguaient devant chez eux jusqu’à point tandis
que nous, les minots, on s’amusait.
J’ai connu les belles distractions de l’époque, désuètes aujourd’hui :
le café du Commerce faisait ‘cinéma’ une fois par semaine et organisait le
bal masqué auquel parents et enfants arrivaient déguisés. C’était une véritable
ambiance familiale.
La fête votive était attendue comme le messie, comme le ‘balèti’ sur la
place ou près de la gare et du passage à niveau.
J’ai ensuite tenu le magasin de primeurs rue de la Vieille-école, il y
avait 17 commerces, je connais tout Saint-Césaire.
Pour se rendre à Nîmes, outre la bicyclette, le train était le moyen de
transport utilisé avant l’arrivée des bus vers les années 1950. C’était
vraiment une belle période ».
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