mardi 17 septembre 2019
Mémoire et Patrimoine - recto N° 40 - août 2019
« Nous avons fait le choix de protéger ces zones de garrigue
qui font l’identité de la ville »
( Marie Reine Delbos, adjointe
à l’urbanisme - Mairie de Nîmes )
" Mémoire et Patrimoine "
Feuille périodique d’informations
de l’Association du Patrimoine de
Saint-Césaire
But : sauvegarde et restauration du patrimoine
public, recherche historique, préservation de l’environnement naturel,
amélioration du cadre de vie du village de Saint-Césaire-lès-Nîmes
Association loi 1901, fondée le 2
juillet 1992
Parlons "végétalisation" …
On pourrait
penser que le mot est un néologisme ; pourtant,
son verbe - végétaliser - est bien à sa
place, et ce depuis longtemps dans les pages des meilleurs dictionnaires (19ème siècle).
Ê Définition
du Larousse : Action de couvrir une
surface de végétaux, notamment de plantes herbacées ; son résultat (la
végétalisation).
Á
l’ère de la prise de conscience écologique de ce début de 21ème siècle,
le mot est devenu tendance : les
architectes contemporains s’en emparent et le prennent en compte dans leurs
nouveaux projets.
Et
l’association du patrimoine, concernée par les initiatives à prendre à ce sujet
(voir ci-dessus "But"), se doit d’inviter les acteurs du quartier à y
réfléchir.
D’autant
plus que, entendons-nous bien, "végétaliser" n’est pas que l’unique
souhait d’embellir, de décorer, de modifier notre environnement en
l’agrémentant ; même si cet aspect paysagiste ne doit pas être négligé. Non,
la définition ci-dessus du verbe végétaliser et de son résultat
(végétalisation) n’est plus maintenant limitée à la seule action
ornementale : une mise à jour s’impose, les académiciens devraient s’y
pencher.
En
effet la nécessité de végétaliser les espaces urbains est aujourd’hui un enjeu
d’avenir primordial, un défi au réchauffement climatique et aux pics de
canicule, une réponse urgente aux atteintes à la qualité de vie.
L’alerte et les pistes d’intervention viennent
des milieux scientifiques et médicaux, car le constat des données pessimistes
et de leurs conséquences sur la qualité de l’air et la santé est une réalité inquiétante.
Dans un article publié dans le quotidien Midi Libre en juillet dernier,
l’urbaniste Sophie Debergue apporte quelques éléments de réflexion :
« … parmi les solutions positives
sur lesquelles doivent travailler les collectivités, la végétalisation permet
de rafraichir, mais aussi de retenir les eaux de pluie, et donc de réduire les
risques d’inondation » …
Oui,
la prise de conscience citoyenne et politique est à l’ordre du jour.
Á ce
sujet, nous vous invitons à lire, ou relire, l’excellent dossier
"Végétaliser la Ville" dans le n° 163 de mai 2019 du magazine Vivre
Nîmes :
« Source de bien-être, de fraicheur, enjeu de
biodiversité et de santé, la présence végétale en ville répond à une aspiration
clairement affirmée par la population »… et les décisions prises ou à
prendre par la municipalité s’inscrivent dans ces orientations.
Prenons-en acte.
« Nous
avons les connaissances (causes et solutions),
nous sommes maintenant en phase de la mise en œuvre »… C’est
Sophie Debergue (cf. ci-dessus) qui
le proclame.
Zoom sur un autre Saint-Césaire
Bien que son toponyme ne laisse
pas apparaitre de lien avec Saint-Césaire, la
petite ville de Maurs, ou
Maurs-la-Jolie, est pourtant considérée comme l’un des haut-lieux dédié au
célèbre évêque d’Arles.
Elle doit cette référence à son
église Saint-Sulpice, plus couramment appelée "abbatiale Saint-Césaire", qui abrite un chef-d’œuvre
d’orfèvrerie du XIIe siècle, "joyau de l’art roman" : il s’agit du buste-reliquaire du saint.
Arrivé
ici depuis Arles l’on ne sait comment, ce reliquaire est le seul, parmi
d’autres concernant l’évêque, qui a livré une trace corporelle de Césaire,
« le chef ».
En effet, lors de l’ouverture en
1951 de la porte du reliquaire, a pu être relevée l’inscription (en latin)
« Ici est la tête de saint Césaire évêque d’Arles », inscription qui
serait datée de 1272 …
Maurs, libellé "village de
charme" situé au sud-est du Cantal, dont il est fait mention du lieu
en 941, serait un ancien poste romain alors sous occupation maure. Explication
de son toponyme ?...
Le bourg a conservé la forme
circulaire que lui avaient donnée les remparts au moyen-âge.
L’abbatiale, « vaisseau
gothique de rare ampleur », est datée de la fin du XIVe siècle,
reconstruite à cette époque sur les ruines de précédents édifices.
Patron de la ville, Saint-Césaire
est célébré chaque année le 25 août à l’occasion des fêtes locales.
Premier volet 2019 du Millénaire
La série des
animations envisagées pour célébrer "les 1000 ans de Saint-Césaire" s’est ouverte avec 3
rendez-vous, qui ont pu se confirmer aux dates retenues… malgré une invitée un
peu trop pesante avec laquelle il a bien fallu composer : la forte chaleur
de début juillet …
Un grand merci à
celles et ceux qui par leur présence ont permis le lancement de ces animations
et ont assuré la belle réussite de la matinée champêtre au Mas de Mayan
d’abord, du récital de guitare donné en l’église par Philippe Cornier ensuite,
puis du repas musical servi à l’école élémentaire.
Trois nouvelles
invitations vous seront lancées à l’automne, dont un concert au temple d’ores
et déjà fixé au samedi 21 septembre. Informations par presse, affichage, site
internet.
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