Au four d’abord, et en l’occurrence au "four à chaux",
puisqu’il s’agit du dossier prioritaire de cette année 2011 pour lequel une convention signée avec la Mairie fixe le terme au 31 décembre : après le début du chantier ouvert en juin, après l’interruption estivale, les travaux de restauration des vestiges du petit four artisanal ont pu être réalisés entre le début septembre et la mi-octobre. Aujourd’hui, le bâti menacé d’effondrement a été consolidé et l’ensemble de la construction a été reconstitué, avec en outre la mise à jour du gueulard-cheminée jusqu’ici enfoui sous les gravats. Pour compléter la restauration programmée, l’aménagement paysager des abords sera effectué sous peu. Ainsi, la sauvegarde de ce petit patrimoine ancien (environ deux siècles d’existence) permettra d’envisager des contributions à la fois historiques et pédagogiques auprès des jeunes générations, mais pas seulement.
- voir ci-dessous reportage photos septembre/octobre 2011.
Au moulin ensuite, et plus généralement à la "colline",
dont la préservation au titre de patrimoine naturel s’avère une autre priorité à prendre en compte par tous. Cela passe par un nettoyage régulier du sol, complété ponctuellement d’interventions générales sur le site, par un entretien récurrent de la pinède (une importante intervention d’élagage vient d’être réalisée), mais également du versant-est planté notamment d’oliviers, et du versant-ouest qui abrite quelques spécimens caractéristiques d’arbres de garrigue, et en particulier une belle collection d’azeroliers à sauvegarder.
Cette colline qui constitue l’écrin naturel du moulin à vent et du four à chaux restaurés doit faire l’objet des soins et de la protection qu’impose la présence humaine quotidienne peu soucieuse de l’environnement.
- voir reportage photos septembre 2009.
four au premier plan et moulin en arrière-plan
dans leur écrin naturel de la colline côté ouest.